Tu m’aimes tant, même après la tourmente,
Qu’entre tes seins mon front s’est reperdu ;
Je me croyais l’infatigable amante
Et nos deux corps en restent confondus.
Sommeil ! sommeil ! parfum de l’âme errante
Qui doucement m’envoie dans le décor,
Et vous, éclairs, je suis votre servante :
Demain matin foudroyez-nous encor !
Aux portes du sommeil
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