Aux portes du sommeil (22/07/2024)

Tu m’aimes tant, même après la tourmente,
Qu’entre tes seins mon front s’est reperdu ;
Je me croyais l’infatigable amante
Et nos deux corps en restent confondus.

Sommeil ! sommeil ! parfum de l’âme errante
Qui doucement m’envoie dans le décor,
Et vous, éclairs, je suis votre servante :
Demain matin foudroyez-nous encor !

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