Je me suis étendue la jupe haut troussée
Mon slip inexistant béait au doux zéphyr
Le ciel brûlait de l’œil lumineux du désir
Et poussait pour mieux voir ma renonculacée
Le ciel brûlait d’envie de me baigner l’intime
De son baiser de fièvre et de faste mêlés
Et pressé d’assécher les eaux qui m’emmiellaient
Soufflait sans relâche un éther venu des cimes
Des doigts je lui ouvris plus large le chemin
Me laissant posséder par le bleu sans limite
Comme s’il s’agissait d’une invisible bite
Forçant la voie qu’offraient mes cuisses et mes mains
Le ciel brûlait d’ardeur sa lumière enfoncée
Jusqu’au centre de moi trouva fleuves et lacs
Si débordants d’amour que je me sentis sac
Gonflé à l’infini sans la moindre pensée
Le ciel brûlait
Catégories : Alexandrins (12 pieds)
Commentaires
"...je me sentis sac
Gonflé à l’infini sans la moindre pensée"
C'était l'orgasme de ta vie ou je me trompe ?
Le bi, Bella.
Eh eh... ;)
Intense, mine de rien, celui-là !
Bises à vous, Parrain.
Encore une histoire d'eau... jouissif visiblement !
Merci Belle pour cette régularité dans tes publications ; ton imagination est gargantuesque !!!
Mes appétits aussi ! ;)