Certains soirs quand il s’absente
Il m’arrive de fléchir
Et de m’effleurer la fente
Je le fais sans réfléchir
Tout à coup je réalise
Que mes doigts sont descendus
Sous la limite permise
Mon Maître l’a défendu
Je gourmande les rebelles
Et voudrais les retenir
Mais leurs chatteries sont telles
Qu’elles occultent l’avenir
Bientôt je sens que sans guide
L’un de mes doigts s’enhardit
À s’enliser dans l’humide
Mon Maître l’a interdit
La culotte trop baissée
La jupe sous le menton
Je tance mes mains pressées
Les supplie sur tous les tons
Par pitié laissez ce ventre
Aux prune ourlets luxurieux
Si mon Maître arrive et entre
Il me punira furieux
Oh nul doute je suis pute
Il me le répète assez
Renonçant à toute lutte
Mes beaux serments effacés
Sur mon corps j’écume et crache
Brique m’astique le con
Et je jouis bien que je sache
Que mon bon Maître a dit non
Se branler quelle bassesse
Dès qu’il a tourné le dos
Ô trahison ! qu’on me fesse
Ô scandale ! une sodo
Pour la désobéissante
Le voici d’ailleurs son pas
Approche à foulées puissantes
… Mains n’arrêtez surtout pas !
Trahison !
Catégories : Heptasyllabes (7)
Commentaires
N'arrêtez surtout pas : c'est si beau, un femme qui se donne du plaisir, et votre maître est un sacré butor qui mériterait que vous vous révoltiez. Brisez vos chaînes, hardi ! foutez-lui des coups à ce gros pourri, compressez-lui les couillons comme dans un étau et, s'il sort sa bite, tirez-la lui vigoureusement. Une fois hors de combat, jetez-le dehors. Qu'il roule, boule, déboule, les escaliers. Soyez impitoyable... à moins que vous n'entreteniez, lui et vous, une relation sado-masochiste.
C'est si bon d'être punie, Parrain, si vous saviez... :D
Rhoo... mais non, quel acte de désobéissance manifeste !!
Un tel comportement doit être réprimer et la "justice" du Maître doit passer.
N'est ce pas ?
Merci Bella pour ce poème qui brave l'interdit. :)
Sans les interdits, nous ne connaîtrions pas le plaisir coupable de la transgression...
Parrain, il connaît ça par coeur. Dans sa jeunesse, il fut légionnaire, puis mercenaire. Parrain, il a connu la torture, du mauvais côté de la gégène ou du tisonnier. Il a pas aimé, mais alors pas du tout. La douleur reçue, non merci ! En revanche, comme tortionnaire, c'est un pro. Si vous êtes maso, faites-lui confiance. Rassurez-vous, il vous escouillera pas comme un pédé de fellouze (pléonasme), il vous tatouera pas au fer rouge tel un vil néo-guévariste, avant d'enfoncer un fer chauffé à blanc dans le fondement d'une tafiole marxiste-léniniste, mais il saura vous faire hurler de plaisir mêlé de douleur, puisque vous semblez aimer ça. Et comme, c'est un tendre, il finira par vous prendre dans ses bras, non sans vous caresser tendrement la rondelle et le bouton d'or.
Le Désentripailleur, sbire à Parrain.
Quel programme! Je vais m'astiquer l'orifice en le relisant.