Si l’hiver nous pavoise
Soufflons sur le surgeon
Et ensemble allongeons
La tige d’une toise
Si l’hiver nous rend blancs
Écartons les congères
Qui jadis protégèrent
Ce tronc d’amour tremblant
Alors neufs se déplient
Les champs de goémons
Alors nous essaimons
Et l’hiver nous oublie
Tant pis s’il nous éteint
Dessinant l’aube en pire
Écoutons les vampires
À mordre le matin
Écoutons les vampires
Catégories : Hexasyllabes (6)