L’homme pour qui je soupire
Vit sans souci sans le sou
Se fout de mes beaux dessous
De soie il me les soutire
Et son souffle est encor saoul
Me prenant pour sa soubrette
Ce soudard me fait souffrir
Et s’il souhaite de m’ouvrir
Je me soumets toujours prête
Et parée pour l’assouvir
L’homme alors dans sa soupente
Sournois sourd et soupçonneux
Sourcille à moins qu’il ne me
Soufflette et moi pantelante
Sous lui je suce son nœud
Souvent quel souk en ma soute
Met ce sous-maître pourceau
Moi soupape à soubresauts
Je souille ma vie dissoute
Aux sous-bois mouillant à seaux
L’homme pour qui je soupire
A fait de moi sa souris
Souriante et j’y souscris
Léchant ses souliers ou pire
Quand se ferme son œil gris
Laissant là dans la soucoupe
L’abject prix de ma soupe…
Au 36ème dessous
Catégories : Heptasyllabes (7)