Quenouilles et fuseaux
Dans la maison des dames…
D’où ces grinces de lame,
Ce clapotis des eaux ?
On ne grogne qu’à peine ;
Les soudards se relaient,
Et la peau sur le lait
Se plisse d’être pleine.
Quenouilles et fuseaux
Gisant à cœur de brique,
Quelques chevaux s’étriquent
En soufflant des naseaux.
Le soleil a vu naître
De beaux gâchis de fleurs,
Mais nulle part de pleurs :
On survivra peut-être…
Que la rumeur taise aux
Maris tout ce que surent
Par l’ample des fissures
Quenouilles et fuseaux !
Gâchis de fleurs
Catégories : Hexasyllabes (6)
Commentaires
Je ne suis pas certain d'avoir perçu le sens de celui-ci.
Il raconte à mots couverts un viol collectif commis dans un village par des soldats, peut-être au Moyen-Âge ou pendant la guerre de Trente Ans...
Sous l'emprise de la fumette, j'ai bien aimé cette semaine, que n'en déplaise au Vatican, je qualifierai de Sainte Semaine...
Hum ! je me demande ce que ç'aurait donné sans fumette... :)
Mon commentaire avec et sans fumette concerne la semaine. Oui je sais le viol !... après tout c'est aussi le choix entre un vieux mari et un beau soldat. Entre viol et opportunité, on parle de collaboration. De toute façon, le sexe n'est pas invité à la table des moralistes.
"Le sexe n'est pas invité à la table des moralistes"...
Très juste ! Et inversement.