Pas de quartier (12/02/2023)

Je suis à moi-même une amante
Sans vergogne ni sans pitié
Mes doigts ne font pas de quartier
       Ils me tourmentent

Je me viole et m’entends crier
Car seule à seule avec ma fente
J’aime par-dessus tout méchante
       La rudoyer

La cingler de coups de ceinture
Comptant quelquefois jusqu’à cent
Je jouis de voir couler le sang
       Des écorchures

M’enfoncer des godes puissants
Qui me mettent à la torture
Les retourner dans la blessure
       En gémissant

Laisser perler d’ardentes gouttes
Sur mon si délicat clito
Où la cire forme bientôt
       Comme une croûte

Mordre de pinces et de crocs
D’acier mes lèvres en déroute
Pendant qu’en même temps me foutent
       Deux beaux vibros

Oui je m’adonne à des souffrances
Dont beaucoup semblent s’étonner
Mais nul homme ne m’a donné
       Tant de jouissance

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