Des identités (27/03/2023)
A baise B incognito
B se tape A en anonyme
Iels s’en branlent le gland clito
Des identités du ghetto
Y a que l’amour qui les anime
Qu’A turlute le con de B
Et aussitôt B part en couille
Puis s’écrie je vais t’entuber
Par gués et détroits dérobés
Et là c’est le douxce A qui mouille
Rien à glander l’âge et le nom
La société c’est morte branche
A et B se torchent l’oignon
Des CV puant le pognon
Y a que le sexuel qui les branche
Nos deux vécus enfin rejoints
Ta corps est un violon ton chatte
Bande et pine sa mise au poing
Quel chienNe a jamais eu besoin
D’exhiber de blanches papattes
B nique A sans rien demander
A boit saon B telle un vampire
Pour le reste ô flics attendez
Iels cherchent pas à s’amender
Y a que le cul qui les inspire
10:27 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Ça commence presque comme une leçon de géométrie : aller de À vers B... mais bons tout cela doit rester anonyme.
Je me trompe ou y a comme un air de rébellion dans ce poème ?
Écrit par : François Intime | 27/03/2023
Mais non, tu ne trompes pas. Merde à la société policière où tu ne peux pas faire trois pas sans sortir tes papiers! Nationalité, genre, pass sanitaire et j'en passe. Tous fichéEs! surveilléEs! enferméEs dans des cases et des cages!...
Écrit par : Bella | 27/03/2023