Papa niqué (drame familial) (20/06/2022)
Attention, âmes sensibles ! Le poème qui suit peut comporter des images choquantes et/ou traumatisantes. Je décline toute responsabilité etc.
Du reste, rappelons (car on a trop tendance à l'oublier) que la lecture de mes textes est strictement interdite aux enfants de moins de dix-huit (18) mois non accompagnés. Les contrevenant.es seront privé.es de petit pot saumon-carotte et devront faire la bise à mémée...
Il faut surtout pas paniquer ;
Ce que j'ai vu, est-ce si grave ?
Une brute, un singe qui bave,
Et, en dessous, papa niqué !
La stupeur m'égara : j'habite
Avec un affreux inverti
Dont les amants sont des bandits
Et l'anus un garage à bites.
Ici c'est la zone et le trou ;
Les gens s'ennuient, je le confesse,
Mais de là à tendre les fesses
Pour s'entretisonner le trou...
En parler à Fulham ou à Toot ?
Je pourrais pas, je rougirais ;
C'est un peu délicat, pas vrai ?
Et il criait : Fous-la-moi toute !
Déjà que Bev-Aziyah fond
En larmes quand je lui raconte
Mon premier baiser, j'aurais honte ;
Papa râlait : Vas-y à fond !
Bon, maman est forte à ronde, elle
A pris un paquet de kilos,
Mais vaut largement ce salaud
Qui gueulait : Rhaaa ! j'fore ta rondelle !
Je peux plus vivre sans qu'Ulla,
Ma tante, au moins, sache le drame ;
Je lui dirai sans état d'âme
Comment son frère s'encula.
09:32 | Lien permanent | Commentaires (0)