Jalousie de la bouchère (03/10/2025)
Toinon, le ventre m’ard
Depuis qu’à la rivière
Je vis ton braquemart
De cambrure si fière.
Veux-tu de moi, Toinon ?
J’en meurs d’envie — toi non ?
Le con, Toinon, me pleure
D’avoir entr’aperçu
Ton vit faisant son beurre
Et te jouissant dessus,
Couché sur la pelouse ;
Ma fente en fut jalouse.
Toinon, à te branler
Seul tu me rends démente.
Mes gros tétins, prends-les !
Fais de moi ton amante !
M’entre ton saucisson
Brioché sans façon !
Tardes-tu à m’entendre,
Je trancherai ce dard
Puis m’en irai le vendre
Parmi mes bouts de lard.
Crains, Toinon, la bouchère
À qui ta chair est chère !
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